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Organisation des ateliers

Organisation des ateliers

Je ne parle ici que de ma petite expérience personnelle, qui vaut ce qu’elle vaut, ni plus, ni moins… Il ne s’agit donc pas pour moi de dire ce qu’il faut faire, mais simplement de témoigner d’une manière de fonctionner !

1) Principe

J’ai choisi de fonctionner en ateliers tournants, comme en maternelle. Durant une séance, un élève ne fait qu’un seul atelier : il faut donc 8 séances pour qu’un élève ait fait les huit ateliers.

2) Rotation des ateliers

Je fais des ateliers de français, et des ateliers de mathématiques.

Je mets en place quatre ateliers différents en même temps dans chacun des deux domaines (quatre en français et quatre en mathématiques).

La rotation complète se fait sur deux semaines.

3) Les groupes

Ma classe est divisée en quatre groupes, qui correspondent à des regroupements géographiques dans la classe.

Les groupes sont hétérogènes (ce qui permet aux élèves de s’entraider, durant les ateliers autonomes).

4) Emploi du temps

Sur la semaine, j’ai quatre créneaux réservés aux ateliers : deux en français et deux en mathématiques.

Chaque créneau dure 45 minutes (d’après mes savants calculs, cela fait donc 3 heures par semaine, ce qui n’est vraiment pas énorme par rapport aux bénéfices de ce fonctionnement).

5) Les ateliers

Quand je choisis les ateliers, j’essaie de faire en sorte d’avoir :

  • un atelier dirigé par l’enseignant ;
  • un atelier autonome où les élèves travaillent à plusieurs (soit à deux, soit en groupe) ;
  • deux ateliers autonomes où les élèves travaillent seuls (les élèves en difficulté sont autorisés à demander l’aide d’un camarade).

6) Exemples concrets

Pour que vous puissiez vous faire une idée plus précise, voici un exemple des ateliers que j’ai mis en place sur les trois premières périodes de l’année scolaire 2014/2015.

7) Une séance d’atelier…

Pour éclaircir tous les doutes, voici quelques indications qui viennent de plusieurs années d’expérience avec ce fonctionnement…

  • Les ateliers autonomes ne sont jamais complètement autonomes : l’enseignant jongle donc entre le groupe dont il s’occupe et les autres groupes, où il doit réguler le comportement (notamment dans les ateliers où les élèves travaillent à plusieurs), vérifier l’avancée du travail, aider quelques élèves, etc.
  • Ce fonctionnement est bien évidemment plus bruyant. Il faut donc renoncer en partie à avoir une classe totalement silencieuse… mais quoi de plus doux qu’un léger brouhaha de travail !
  • Il faut bien souvent plusieurs semaines (voir plusieurs mois avec certaines classes) pour que tout “roule” sans accroc.
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Pourquoi travailler en ateliers au cycle 3 ?

Pourquoi travailler en ateliers au cycle 3 ?

Bah oui ! La question est légitime et la réponse importante, car les intérêts de cette organisation sont nombreux…

1) C’est en forgeant…

Comme le dit l’adage, pour devenir un vrai forgeron, bah, il faut forger ! Ce n’est pas parce qu’on a étudié une notion pendant quelques séances, que celles-ci sera maîtrisée “pour la vie” !

Dans les ateliers autonomes, on va proposer des exercices de réinvestissement, d’entraînement pour améliorer et parfaire la maîtrise de compétences particulières (lecture documentaire, par exemple), de savoir-faire longs à mettre en place (réaliser un tracé précis en géométrie, par exemple).

L’intérêt est donc de permettre à tous les élèves (pas seulement aux élèves en difficulté) de réinvestir les apprentissages et de consolider les compétences acquises.

2) Un maître pour six élèves !

La formule fait rêver !

Si tout va bien, l’enseignant arrive à se consacrer (presque exclusivement) à un petit groupe d’élèves. Cela offre donc la possibilité de mettre en place des activités différentes, que seul autorise un nombre d’élève restreint.

On choisira donc des ateliers particulièrement adaptés à cette configuration : production d’écrit, petit jeu pédagogique, lecture oralisée

Généralement, les élèves attendent avec grande impatience ce moment où l’enseignant a davantage de temps pour les aider, les conseiller, les écouter et discuter avec eux…

3) Une classe sans enseignant…

Après la mise en place et la prise d’habitudes de la part des élèves (généralement, cela dure quelques semaines), les ateliers se déroulent presque sans aucune intervention de l’enseignant : les chefs de groupe récupèrent et distribuent le matériel ; les élèves les plus avancés aident les élèves en difficulté… L’enseignant n’a alors plus qu’à s’occuper de son groupe pendant que les élèves gèrent le reste.

Même si tout ne se déroule pas toujours de manière aussi idyllique, ce fonctionnement favorise l’autonomie des élèves qui ne sont plus, dans ces moments-là, cantonnés à un rôle de figurant… Les chefs doivent gérer leur groupe ; les élèves en autonomie doivent gérer leur travail (présentation, réponse aux questions, correction).

4) Les élèves parlent aux élèves

En mettant en place des ateliers autonomes où les élèves doivent travailler en groupe (construction de figures géométriques, préparation d’une lecture orale, jeu pédagogique, par exemple), on oblige les élèves à se parler pour pouvoir avancer ! Et on découvre par la-même que c’est très difficile, mais très gratifiant quand l’activité est menée à son terme.

5) Des problèmes de matériel en moins

(Je reconnais, cet argument est beaucoup plus terre à terre…).

Il est plus simple de trouver ou de fabriquer du matériel en 6 ou 7 exemplaires, qu’en 25 ! (Je pense que M. La Palice serait d’accord avec moi…).

On peut donc envisager l’achat de livres documentaires, ou la fabrication d’un jeu par exemple, sans être freiné par l’aspect matériel de la chose.

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Ceintures de calcul – Principes

1) Les compétences travaillées

Les compétences travaillées concernent le calcul posé, dans le cadre des programmes du niveau de classe. Il s’agit donc uniquement des différentes techniques opératoires.

2) Les ceintures

Il y a dix ceintures pour chaque niveau, elles suivent la même progression que celle du niveau de classe en calcul (voir la progression) .

3) Déroulement

Le travail d’une ceinture se déroule de la manière suivante.

  • Entraînement
    • Pour chaque ceinture, il existe 10 exercices d’entraînement. Chaque exercice contient 3 opérations. Un exercice est considéré comme réussi lorsque l’élève a 2 bonnes réponses sur 3 opérations : il obtient alors 1 étoile.
    • Pour pouvoir passer à l’évaluation, l’élève doit avoir 2 étoiles.
    • Chaque feuille d’entraînement contient 5 exercices : certains élèves obtiendront donc leurs deux étoiles en faisant une seule feuille d’exercice, d’autres auront besoin de la deuxième feuille…
    • C’est l’enseignant qui corrige les exercices et qui indique à l’élève le nombre de ses réussites, et l’obtention ou non d’une étoile.
  • Évaluation
    • Pour chaque ceinture, il existe 2 évaluations différentes.
    • Les exercices d’évaluation sont exactement les mêmes que les exercices d’entraînement (avec d’autres opérations, bien entendu…).
    • Pour que l’élève réussisse l’évaluation, il doit obtenir au moins 5 bonnes réponses sur 6 opérations.
    • Pour la première évaluation, il n’y a que deux possibilités : soit elle est réussie (Acquis), soit elle est ratée (Non acquis). Dans ce cas, l’élève peut continuer à s’entraîner, puis passer la deuxième évaluation. Cette fois-ci, le résultat de l’évaluation donnera lieu à une appréciation définitive (Acquis / A renforcer / En cours d’acquisition / Non acquis).
      • L’utilisation de seulement deux évaluations évite que certains élèves restent bloqués plusieurs mois sur une ceinture qu’ils ne parviennent pas à obtenir.
  • Passage à la ceinture suivante
    • Que la ceinture ait été obtenue ou non (ce sera le cas pour un élève qui rate la seconde évaluation), l’élève passe à la ceinture suivante.

4) Questions matérielles

  • Entraînement
    • Les exercices d’entraînement sont réalisés sur des feuilles de classeur : l’élève fait les exercices puis colle la feuille de consigne quand il a terminé.
    • En fin d’année, j’ai utilisé des feuilles doubles petit format (en fait, j’ai récupéré les feuilles de quelques cahiers 17 x 22) : je trouve ce format beaucoup plus pratique pour la manipulation et l’archivage !
    • Après quelques années de pratique, j’ai finalement opté pour un cahier grand format qui regroupe tous les exercices relatifs aux ceintures.
  • Évaluation
    • Disposant d’un cahier d’évaluation spécifique, les élèves font leurs évaluations dans ce cahier dédié.

5) Le suivi des ceintures

(Voir l’article sur le livret des ceintures.)

6) Les leçons

Je travaille avec un cahier de leçons.

Pour les ceintures de calcul, je distribue l’intégralité des leçons correspondantes (voir les documents liés aux ceintures) dès le début de l’année, si bien que quand un élève commence une nouvelle ceinture, il doit consulter la leçon avant de demander de l’aide.

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Ceintures de poésie – Principes

1) Les compétences travaillées

Les compétences travaillées concernent l’apprentissage et la récitation de poèmes : il s’agit donc de compétences relevant de la littérature et de la production orale.

2) Les ceintures

Il y a dix ceintures pour chaque niveau. L’augmentation progressive de la difficulté entre les différentes ceintures se fait selon deux leviers :

  • Des poèmes de plus en plus longs, à travers des recueils de poèmes de 4 niveaux différents (et ce pour chaque niveau de classe).
  • Des critères d’évaluation qui s’ajoutent à chaque nouvelle ceinture (voir la progression).

A noter que la différence entre les CM1 et les CM2 se fait par les poèmes proposés (les recueils sont totalement différents, aucun poème ne se retrouve dans les deux niveaux) : les principes et progressions sont identiques.

3) Déroulement

Pour ces ceintures de poésie, le déroulement est très simple.

  • Lecture de la fiche d’évaluation correspondant à la ceinture à passer.
  • Choix et copie du nouveau poème, dans le recueil correspondant à la ceinture à passer.
  • Illustration du poème.
  • Récitation du poème, une semaine plus tard.
    • Cette récitation donne lieu à l’évaluation de la part de l’enseignant qui remplit la fiche reprenant les critères.
    • Pour le premier passage d’une ceinture, il n’y a que deux possibilités : soit la ceinture est obtenue (Acquis), soit elle ne l’est pas (Non acquis). Dans ce cas, l’élève doit passer une deuxième fois la ceinture (selon le niveau et les éventuelles difficultés de l’élève, on pourra lui permettre ou non de garder le même poème pour son deuxième essai). Cette fois-ci, le résultat donnera lieu à une appréciation définitive (Acquis / A renforcer / En cours d’acquisition / Non acquis).
      • La mise en place de seulement deux essais par ceinture évite que certains élèves restent bloqués plusieurs mois sur une ceinture qu’ils ne parviennent pas à obtenir. 

4) Questions matérielles

  • Les poèmes
    • Les poèmes sont proposés sous forme de recueils, imprimés et reliés au format A5.
    • Les poèmes sont copiés et illustré dans un cahier dédié : le cahier de poésie.
  • Obtention de ceinture

    • Pour l’information des parents, quand une ceinture a été obtenue par un élève, je colle dans son cahier d’évaluation le petit document indiquant que telle compétence a été validée (ou non).

5) Le suivi des ceintures

(Voir l’article sur le livret des ceintures.)

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Ceintures de problèmes (inspirées de Vergnaud) – Principes

1) Les compétences travaillées

Les compétences travaillées concernent la résolution de problèmes dans le cadre des programmes du niveau de classe. La progression suivie est celle proposée dans l’article sur la résolution de problèmes en CM.

2) Les ceintures

Il y a dix ceintures pour chaque niveau.

3) Déroulement

Pour ces ceintures de problèmes, il n’y a pas d’entraînement : la résolution des problèmes proposés aboutit directement à l’obtention – ou non – de la ceinture.

  • Évaluation des problèmes

    • Pour chaque ceinture, il existe deux fiches différentes. La seconde sera utilisée si un élève rate la première.
    • Chaque fiche est composée de quatre problèmes.
    • Chaque problème est noté sur 3 points, qui correspondent à trois critères de réussite (j’ai emprunté ce principe-là chez Laclassedejenny, en modifiant les critères) :
      • Opération ou schéma : l’opération (ou le schéma) permet de résoudre le problème.
      • Résultat : le résultat de l’opération (ou du raisonnement) est correct.
      • Phrase réponse : la phrase réponse est correctement formulée, l’unité y apparait (l’orthographe n’est pas prise en compte).
    • Chaque fiche étant composée de quatre problèmes, eux-mêmes évalués selon trois critères, un élève peut obtenir jusqu’à 12 points sur une fiche.
    • Pour que l’élève réussisse la ceinture, il doit obtenir au moins 9 points sur 12 (75 % de réussite).
    • Pour la première fiche, il n’y a que deux possibilités : soit la ceinture est obtenue (Acquis), soit elle ne l’est pas (Non acquis). Dans ce cas, l’élève doit passer à la deuxième fiche de la même ceinture. Cette fois-ci, le résultat donnera lieu à une appréciation définitive (Acquis / A renforcer / En cours d’acquisition / Non acquis).
      • L’utilisation de seulement deux fiches par ceinture évite que certains élèves restent bloqués plusieurs mois sur une ceinture qu’ils ne parviennent pas à obtenir.
  •  Passage à la ceinture suivante
    • Que la ceinture ait été obtenue ou non (ce sera le cas pour un élève qui rate la seconde fiche), l’élève passe à la ceinture suivante.

4) Questions matérielles

  • Résolution des problèmes
    • La résolution des problèmes est réalisée sur des feuilles de classeur : l’élève fait les exercices puis colle la feuille de consigne quand il a terminé.
    • En fin d’année, j’ai utilisé des feuilles doubles petit format (en fait, j’ai récupéré les feuilles de quelques cahiers 17 x 22) : je trouve ce format beaucoup plus pratique pour la manipulation et l’archivage !
    • Après quelques années de pratique, j’ai finalement opté pour un cahier grand format qui regroupe tous les exercices relatifs aux ceintures.
  • Obtention de ceinture

    • Pour l’information des parents, quand une ceinture a été obtenue par un élève, je colle dans son cahier d’évaluation un petit document indiquant que telle compétence a été validée (ou non).

5) Le suivi des ceintures

(Voir l’article sur le livret des ceintures.)

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Ceintures de problèmes – Principes

1) Les compétences travaillées

Les compétences travaillées concernent la résolution de problèmes dans le cadre des programmes du niveau de classe. Pour plus de détails, voir les progressions des différents niveaux.

2) Les ceintures

Il y a dix ceintures pour chaque niveau. Chaque ceinture porte sur une catégorie de problèmes particulière.

3) Déroulement

Pour ces ceintures de problèmes, il n’y a pas d’entraînement : la résolution des problèmes proposés aboutit directement à l’obtention – ou non – de la ceinture.

  • Évaluation des problèmes

    • Pour chaque ceinture, il existe deux fiches différentes. La seconde sera utilisée si un élève rate la première.
    • Chaque fiche est composée de quatre problèmes.
    • Chaque problème est noté sur 4 points, qui correspondent à quatre critères de réussite (j’ai emprunté ce principe-là chez Laclassedejenny, en modifiant les critères) :
      • Présentation : le problème est correctement et proprement présenté.
      • Opération ou schéma : l’opération (ou le schéma) permet de résoudre le problème.
      • Résultat : le résultat de l’opération (ou du raisonnement) est correct.
      • Phrase réponse : la phrase réponse est correctement formulée, l’unité y apparait (l’orthographe n’est pas prise en compte).
    • Chaque fiche étant composée de quatre problèmes, eux-mêmes évalués selon quatre critères, un élève peut obtenir jusqu’à 16 points sur une fiche.
    • Pour que l’élève réussisse la ceinture, il doit obtenir au moins 12 points sur 16 (75 % de réussite).
    • Pour la première fiche, il n’y a que deux possibilités : soit la ceinture est obtenue (Acquis), soit elle ne l’est pas (Non acquis). Dans ce cas, l’élève doit passer à la deuxième fiche de la même ceinture. Cette fois-ci, le résultat donnera lieu à une appréciation définitive (Acquis / A renforcer / En cours d’acquisition / Non acquis).
      • L’utilisation de seulement deux fiches par ceinture évite que certains élèves restent bloqués plusieurs mois sur une ceinture qu’ils ne parviennent pas à obtenir.
  •  Passage à la ceinture suivante
    • Que la ceinture ait été obtenue ou non (ce sera le cas pour un élève qui rate la seconde fiche), l’élève passe à la ceinture suivante.

4) Questions matérielles

  • Résolution des problèmes
    • La résolution des problèmes est réalisée sur des feuilles de classeur : l’élève fait les exercices puis colle la feuille de consigne quand il a terminé.
    • En fin d’année, j’ai utilisé des feuilles doubles petit format (en fait, j’ai récupéré les feuilles de quelques cahiers 17 x 22) : je trouve ce format beaucoup plus pratique pour la manipulation et l’archivage !
    • Après quelques années de pratique, j’ai finalement opté pour un cahier grand format qui regroupe tous les exercices relatifs aux ceintures.
  • Obtention de ceinture

    • Pour l’information des parents, quand une ceinture a été obtenue par un élève, je colle dans son cahier d’évaluation un petit document indiquant que telle compétence a été validée (ou non).

5) Le suivi des ceintures

(Voir l’article sur le livret des ceintures.)

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Ceintures d’orthographe – Principes

1) Les compétences travaillées

Les compétences travaillées concernent l’orthographe, dans le cadre des programmes du niveau de classe. Il s’agit donc :

  • des homophones grammaticaux;
  • de l’accord au sein du GN (genre, nombre, accord du nom, accord de l’adjectif);
  • de certaines relations grapho-phonétiques (les valeurs de certaines lettres, par exemple);
  • de règles d’orthographe spécifiques (accord du participe passé, infinitif ou participe passé…).

2) Les ceintures

Il y a dix ceintures pour chaque niveau, la plupart des ceintures porte sur deux compétences.

3) Déroulement

Le travail d’une ceinture se déroule de la manière suivante.

  • Entraînement
    • Pour chaque ceinture, il existe 6 exercices d’entraînement. Un exercice est considéré comme réussi lorsque l’élève a au moins 7 bonnes réponses sur 10 : il obtient alors 1 étoile.
    • Pour pouvoir passer à l’évaluation, l’élève doit avoir 2 étoiles.
    • Chaque feuille d’entraînement contient 3 exercices : certains élèves obtiendront donc leurs deux étoiles en faisant une seule feuille d’exercice, d’autres auront besoin de la deuxième feuille…
    • C’est l’enseignant qui corrige les exercices et qui indique à l’élève le nombre de ses réussites, et l’obtention ou non d’une étoile.
  • Évaluation
    • Pour chaque ceinture, il existe 2 évaluations différentes.
    • Les exercices d’évaluation sont exactement les mêmes que les exercices d’entraînement (avec d’autres mots et d’autres phrases, bien entendu…).
    • Pour que l’élève réussisse l’évaluation, il doit obtenir au moins 8 bonnes réponses sur 10 (tout comme pour les exercices d’entraînement).
    • Pour la première évaluation, il n’y a que deux possibilités : soit elle est réussie (Acquis), soit elle est ratée (Non acquis). Dans ce cas, l’élève peut continuer à s’entraîner, puis passer la deuxième évaluation. Cette fois-ci, le résultat de l’évaluation donnera lieu à une appréciation définitive (Acquis / A renforcer / En cours d’acquisition / Non acquis).
      • L’utilisation de seulement deux évaluations évite que certains élèves restent bloqués plusieurs mois sur une ceinture qu’ils ne parviennent pas à obtenir.
  • Passage à la ceinture suivante
    • Que la ceinture ait été obtenue ou non (ce sera le cas pour un élève qui rate la seconde évaluation), l’élève passe à la ceinture suivante.

4) Questions matérielles

  • Entraînement
    • Les exercices d’entraînement sont réalisés sur des feuilles de classeur : l’élève fait les exercices puis colle la feuille de consigne quand il a terminé.
    • En fin d’année, j’ai utilisé des feuilles doubles petit format (en fait, j’ai récupéré les feuilles de quelques cahiers 17 x 22) : je trouve ce format beaucoup plus pratique pour la manipulation et l’archivage) !
    • Après quelques années de pratique, j’ai finalement opté pour un cahier grand format qui regroupe tous les exercices relatifs aux ceintures.
  • Évaluation
    • Disposant d’un cahier d’évaluation spécifique, les élèves font leurs évaluations dans ce cahier dédié.

5) Le suivi des ceintures

(Voir l’article sur le livret des ceintures.)

6) Les leçons

Je travaille avec un cahier de leçons.

Pour les ceintures d’orthographe, je distribue l’intégralité des leçons correspondantes (voir les documents liés aux ceintures) dès le début de l’année, si bien que quand un élève commence une nouvelle ceinture, il doit consulter la leçon avant de demander de l’aide.

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Comment s’organise le calcul mental ?

Dans quelques jours paraîtront chez Hatier les outils “En route pour le calcul mental ! CM” (fichier de l’enseignant / cahier CM1 / cahier CM2), dont je suis l’auteur.

Plus élaborés (phase de découverte de la notion travaillée, exercice hebdomadaire de rebrassage, outils de différenciation), plus détaillés (description précise de toutes les phases, pistes d’aide pour les élèves) plus en phase avec les programmes en vigueur (progressions prenant en compte tous les aspects du calcul mental), ces outils reprendront les principes proposés ici : une notion par semaine, entraînements quotidiens, diaporamas, évaluations régulières…

Les articles “Une année de calcul mental en CM1” et “Une année de calcul mental en CM2” ne seront donc plus disponibles à partir du lundi 20 mai 2024.
Je vous invite donc à prendre vos dispositions avant cette date.


 

Mon travail sur le calcul mental comprend différentes étapes ; une compétence est travaillée sur une semaine.

1) Le document de travail

En début de semaine, je distribue aux élèves une grille de calcul mental.
Elle servira de support pour le travail de la semaine. Les élèves la collent dans le cahier du jour.

2) Les séances d’entraînement

Trois fois par semaine, nous faisons une séance d’entraînement.
(L’entraînement est précédé d’un travail plus ou moins long sur les procédures à engager grâce à des exemples traités collectivement).
Je dicte les opérations aux élèves (18 opérations + 1 problème) ; les élèves écrivent les réponses sur leur ardoise.

Ensuite, nous corrigeons les opérations (sur les diaporamas, la correction s’affiche).

Les élèves comptent alors leur nombre de bonnes réponses et notent leur score sur la grille préalablement collée (chaque opération vaut 1 point ; le problème vaut 2 points ; ce qui fait un total de 20 points au maximum).

3) Le défi calcul mental

En fin de semaine, nous procédons au défi calcul mental : il s’agit d’un exercice identique à ceux de la semaine. La seule différence, c’est que celui-ci est corrigé par l’enseignant, sur le cahier.
Cela permet à tout le monde (élèves et enseignant) de faire le point en fin de semaine sur la compétence travaillée.
Cette fois-ci, les élèves ne travaillent pas sur ardoise, mais sur la grille collée en début de semaine (partie “défi”).

4) L’évaluation

Toutes les quatre leçons (donc environ toutes les quatre semaines), je procède à l’évaluation des compétences travaillées.
Pour cette évaluation, il y a cinq opérations par compétence, soit un total de 20 calculs à faire.

4) Les documents

  • Les diaporamas

Pour ma part, les séances de calcul mental ont pour support les diaporamas que vous trouverez associés à chaque compétence.
On peut faire sans, mais c’est tout de même rudement pratique de faire avec !
Le diaporama est automatique : à partir de la deuxième diapositive, vous pouvez laisser défiler, les opérations s’affichent tour à tour, accompagnées d’une lecture orale du calcul.

La barre jaune sur la droite permet de marquer le temps, elle est paramétrée pour descendre sur un temps déterminé (entre 12 et 25 secondes, selon la difficulté de la compétence travaillée).
A la fin du diaporama, la correction des opérations s’affiche.

  • Les documents de différenciation

Pour les élèves en difficulté, je propose des feuilles de différenciation. Les opérations sont écrites, ils travaillent directement sur la feuille.

Cela permet de travailler sur un rythme différent, sans être pris par la pression du chronomètre qui défile.

Cela permet également à l’enseignant de travailler avec l’élève en s’appuyant sur les nombres écrits, afin d’expliquer en profondeur la procédure à engager.

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Le défi lecture : principes

Voici quelques éléments pour mettre en place un défi lecture entre plusieurs classes.

1) Le défi lecture

Un défi lecture est un projet mené par plusieurs classes (deux ou plus) qui se rencontrent après avoir lu et étudié deux livres.
Ce défi peut être organisé entre des classes d’une même école, entre des classes d’écoles différentes, mais également entre des classes de CM1/CM2 et de 6ème, dans le cadre de la liaison école/collège.

2) Les étapes du défi lecture

– En début d’année scolaire, les enseignants des classes concernées se mettent d’accord sur la sélection des deux livres. Il est préférable que les livres retenus aient un point commun : auteur, thème abordé…
– Les livres sont commandés (par séries complètes pour plus de confort, par demi-séries pour plus d’économies).
– Les enseignants des classes concernées conçoivent les épreuves.
Pendant l’année scolaire, les deux livres sont étudiés par toutes les classes engagées dans le défi.
– En fin d’année scolaire (ou une fois que toutes les classes ont étudié les deux livres), le rencontre est organisée.

3) La rencontre

C’est le grand jour ! Les classes engagées se retrouvent pour le défi !

a) Les épreuves

Il faut concevoir en tout 16 épreuves : 8 épreuves sur le livre A / 8 épreuves sur le livre B.
Les épreuves ont la même structure. Par exemple, si l’épreuve 1 est un “mots croisés” sur le livre A, ce sera également un “mots croisés” sur le livre B.

Les épreuves sont donc intitulées :

  • 1A / 2A / 3A / 4A / 5A / 6A / 7A / 8A pour le premier livre
  • 1B / 2B / 3B / 4B / 5B / 6B / 7B / 8B pour le deuxième livre

Chaque équipe engagé dans le défi ne fera pas l’ensemble des 16 épreuves, mais seulement 8 (avec une épreuve de chaque “type” : une épreuve de type 1, une épreuve de type 2…).

b) Les équipes

Pour la constitution des équipes, tout est possible : mélanger les élèves des différentes classes ou établir des équipes au sein des différentes classes.
Le nombre d’élèves peut varier entre 3 et 6 élèves, selon le nombre d’élèves total engagés.

c) L’organisation matérielle

En amont, il faut préparer :

  • Les seize épreuves : les feuilles seront rangées dans enveloppes marquées (les feuilles de l’épreuve 1A seront dans l’enveloppe marquée 1A, etc).
  • Les corrigés des épreuves (pour gagner du temps lors de la correction).
  • La liste des équipes.
  • Le tableau récapitulatif des scores.
  • La feuille de route de chaque équipe.

– Chaque équipe doit être équipée :

  • De sa feuille de route : elle indique les épreuves qui devront être passées, et dans quel ordre.
  • Du matériel pour faire les épreuves : crayon, gomme…

– Les différents “coins” :

Option 1

  • Le coin “enseignants” : il regroupe le tableau des équipes, le tableau des scores, les enveloppes des épreuves.
  • Une table identifiée pour chaque équipe : les équipes restent à leur place, un élève vient chercher l’épreuve suivante lors de chaque rotation.

Option 2

  • Le coin “enseignants” : il regroupe le tableau des équipes, le tableau des scores.
  • Une table identifiée pour chaque épreuve (l’enveloppe de l’épreuve y est installée) : les équipes changent de place à chaque rotation.

4) Le déroulement de l’activité

L’activité dure au total entre 1h00 et 1h30.

Chaque équipe subit 8 épreuves : il y a donc 8 rotations.

Chaque rotation dure de 6 à 8 minutes (selon le niveau des difficultés des épreuves, ou de réussite des élèves).

  • Les enseignants présentent le défi et en expliquent le déroulement.
  • Les enseignants présentent la constitution des équipes, et distribuent le matériel à chaque équipe : la feuille de route, et de quoi écrire.
  • Option 1 : les enseignants invitent un élève de chaque équipe à venir chercher la bonne épreuve, en suivant les indications de la feuille de route.
    Option 2 : chaque équipe rejoint la table de l’épreuve par laquelle il commence.
  • Au coup de sifflet, chaque équipe réalise son épreuve.
  • A la fin du temps imparti (entre 6 et 8 minutes) : nouveau coup de sifflet, les équipes n’ont plus le droit d’écrire.
  • Chaque équipe récupère la nouvelle épreuve (ou se rend à la bonne table), et c’est reparti pour un tour !
  • L’activité se poursuit ainsi jusqu’à la fin de la huitième rotation.

Les enseignants corrigent les épreuves, remplissent le tableau des scores et révèlent le classement du défi, autour d’un goûter convivial ! La phase de correction étant un peu longue, on peut envisager de dévoiler le classement en décalé (après une récréation, ou plus tard dans la journée).

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Tableur pour le suivi du rallye lecture

Je vous propose le joli tableur que j’utilise pour le suivi du rallye lecture. Il me permet…

  • De noter les points obtenus par les élèves pendant le rallye lecture.
  • De noter les questionnaires qui ont été échoués par les élèves.
  • D’obtenir un récapitulatif des livres lus et des points obtenus, semaine après semaine.
  • D’obtenir un classement (général et par niveau de classe) à la fin du rallye.

Ce tableur fonctionne du CP au CM2 et s’adapte aux cours multiples. Il peut gérer jusqu’à 30 élèves et 30 livres.

A la demande d’un visiteur du site, voici une version du tableau dans laquelle on peut entrer jusqu’à 40 livres : cliquez ici.

Quelques précisions

  • Les pages sont verrouillées, pour éviter de toucher aux formules de calcul qui sont contenues dans certaines cellules. Le déverrouillage s’effectue sans code, pour ceux qui souhaitent rebidouiller tout ça.
  • Je ne suis qu’un “amateur averti” dans l’utilisation du tableur, et je ne suis pas à l’abri d’une petite erreur. Je corrige bien volontiers, si d’aventure vous en croisez une !

Utilisation du tableur

Attention à bien suivre le tutoriel pour que tout fonctionne correctement…

1 La liste des élèves

Derrière l’onglet “Liste élèves“, renseigner les noms et prénoms des élèves, ainsi que leur niveau de classe (à l’aide du menu déroulant).

2 La liste des livres

Derrière l’onglet “Liste livres“, renseigner les noms des livres retenus pour le rallye.

3 Pendant le rallye

Vous voilà prêt à noter les scores des élèves ! Il faut cliquer sur l’onglet “points“.

  • Pour chaque livre, il y a 3 cases, notées 1, 2 et 3. Il s’agit du numéro de la semaine (car chez moi, le rallye lecture dure 3 semaines). Pour inscrire un score, il faut donc se mettre dans la case correspondant au bon élève, au livre lu et à la semaine où le questionnaire a été réalisé.
    Exemple : Si Marjorie obtient 7 points sur le livre “Copieuse” durant la deuxième semaine, je marque le score dans la case 2 du livre “Copieuse”, en face de Marjorie.
  • Pour inscrire un score, il y a un menu déroulant allant de 6 à 10 (car dans ma version du rallye lecture, un score en-dessous de 6 n’est pas pris en compte : l’élève doit recommencer).
  • Si un élève “rate” un questionnaire, j’inscris “R” dans la case (également disponible dans le menu déroulant).

4 Les résultats

Derrière l’onglet “Résultats“, vous trouverez un tableau contenant…

  • Le nombre de livres lus et de points obtenus pour chaque élève, semaine après semaine (attention : les chiffres des colonnes “fin de semaine 2” et “fin de semaine 3” ne correspondent pas au travail qui a été fourni durant la semaine, mais aux résultats cumulés depuis le début du rallye jusqu’à la fin de la semaine 2 ou 3).
  • Le classement par niveau, pour les cours multiples (c’est pour cette raison qu’il est demandé d’indiquer le niveau de chaque élève), semaine après semaine.
  • Le classement général, semaine après semaine.
  • Le pourcentage moyen de bonnes réponses.
  • Le nombre de livres non validés, par élève.
  • Le nombre total de livres lus par la classe, semaine après semaine (généralement, ce nombre impressionne beaucoup les élèves).

 

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